U.EP.4.1 Requalification des espaces publics (fiche de principes)
État actuel
Aujourd’hui, une grande partie de l’espace public est principalement aménagée de manière à sécuriser les flux tout en permettant un usage pratique de la rue pour les différents usagers. Les
sols y sont imperméables afin de faciliter le nettoyage de la voirie et les arbres qui sont plantés sont ceinturés de goudron et souvent prévus comme délimitations des places de parking le long
de la chaussée. Le partage de l’espace est en grande partie dévolu à la voiture et peu de place est laissée à la mobilité douce et à la nature.
État attendu
Afin d’augmenter la qualité de vie en ville et de permettre un meilleur partage de l’espace, plusieurs évolutions sont à envisager. Premièrement, une plus grande place doit être faite aux mobilités douces (piétons et vélos) dans l’espace public afin d’inciter les citadins à privilégier ces modes de déplacement. Deuxièmement, un espace-rue de qualité doit être aménagé en prenant en compte la multifonctionnalité de l’espace, la multitemporalité des usages et l’aspect sensible de la ville ( art urbain, ambiance de quartier, éclairage qualitatif…). Finalement, une présence plus importante de surfaces perméables, d’allées plantées et de mares urbaines ( c.f fiche : U.N.4.2) doit permettre d’améliorer la qualité de vie des citadins toute en augmentant les services écosystémiques fournis par la nature en ville (réduction des écoulements de surface, rafraîchissement des îlots de chaleur urbains, augmentation de la qualité de l’air, amélioration de la pollinisation…).